Temptation Crepuscule
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 Rencontre tardive {PV Nathan]

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AuteurMessage
Emmy Sanders

Emmy Sanders


Messages : 127
Date d'inscription : 01/09/2009
Localisation : Forks

Feuille de personnage
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Pensées du moment ;:: I'm not strong, I'm just too selfish to die for you

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MessageSujet: Rencontre tardive {PV Nathan]   Rencontre tardive {PV Nathan] Icon_minitimeMer 21 Oct - 23:01

Minuit, l’heure du crime …
C’était souvent comme cela que commençait les livres d’épouvantes ou encore les films d’horreur. L’atmosphère était aussi au rendez-vous. On aurait vraiment dit le début d’un mauvais film qui se voulait effrayant. Minuit, il faisait nuit, juste la pleine lune, le froid ambiant, des rues mal éclairées et une jeune fille marchant seule. Dans ce genre de film, cette fille se faisait attaquer, voire même tuer. Totalement cliché. D’ailleurs, il fallait être folle pour rester dehors, totalement seule à une heure pareil. Cette fille, c’est moi.

Si vous m’aviez dit plus tôt dans la journée que je me retrouverai seule errant dans les rues de Forks à une heure pareille, je vous aurais sûrement ri au nez. Normal ! J’ai cours demain matin à 8h, je ne vais pas sacrifier l’une de mes rares nuits où je ne suis pas de ronde pour vagabonder, telle une ombre, dehors. Pourtant, c’est ce qu’il se passait. Je marchais sans but, n’étant presque que l’ombre de moi-même, dans ses rues qui m’étaient familières à présent. À cette heure-ci, j’étais sensée être sous ma couette en train de rêver paisiblement. Mais apparemment le destin en avait décidé autrement. Lorsque j’étais rentrée des cours, vers 17h, il n’y avait que ma mère à la maison. Mon père n’était pas encore rentré du travail. Je balbutiai un « bonjour » comme à mon habitude. Elle me fit un signe de tête et je montai dans ma chambre. Voilà à quoi se résumait mes relations avec ma mère maintenant. Avec mon père, ce n’était pas différent, juste un peu plus tendu. Je passai la majorité de mon temps chez moi dans ma chambre, ne descendant que pour les repas. Les dîners en général n’étaient pas différents de l’accueil auquel j’avais eu le droit. Le plus souvent, on mangeait en silence et je partais faire ma ronde ou je faisais mes devoirs dans ma chambre. Sauf que ce soir-là, mon père avait décidé de transgresser le pacte de non agression tacite entre nous. En effet, si on préférait vivre dans la demi indifférence et la tension, c’était pour éviter toute dispute frontale. Les conséquences pouvaient être terribles. S’ils poussaient trop, je pouvais perdre totalement le contrôle. Et une louve en plein milieu de la cuisine n’était pas l’idéal. La journée avait été moins épuisante que les autres de la semaine. J’avais eu moins de cours et aucun contrôle. Pour une fois, les autres membres de la meute encore scolarisés au lycée ne m’avaient pas cherché des ennuis comme ils adoraient faire. De plus, la perspective d’une nuit entière pour dormir me réjouissait.

Je me rappelle avoir regarder mon réveil juste avant qu’on m’appelle pour le dîner. 18h29. J’étais descendue rapidement avec légèreté puis m’étais assise sur ma chaise. Tout de suite, je pu sentir que mon père n’était pas aussi calme que d’habitude, enfin calme selon ses critères. Le peu de bonne humeur qui me restait, ce qui ne faisait pas beaucoup, s’envola en fumée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je sentais la crise arriver, mais je ne voulais pas y croire, préférant me persuader qu’il éviterait toute confrontation vu que j’étais encore qu’une débutante chez les loups. Le petit brin d’espoir que tout reste calme dura jusqu’au dessert. Après, il vola en éclat avec le verre qui avait eu la malencontreuse idée de se trouver dans ma main.

« il faut qu’on parle. »

Déjà, cela sentait mauvais pour mon matricule. Après, ce fut un peu comme si le cœur d’un ouragan me passait dessus, tel un rouleau compresseur minutieux. Sa voix était calme mais le volume augmentait au fur et à mesure. Au début, je cherchais ce que j’avais pu faire dernièrement qui pouvait le mettre plus en colère qu’il ne l’était continuellement contre moi. Je ne voyais rien qui sortait de l'ordinaire. Mes notes ne volaient pas très haut, mais j’avais la moyenne. Je n’avais pas sécher de cours ou de ronde. Avec cette histoire de loups et de meute, je passais de moins en moins de temps en dehors des cours à Forks. Non, je n’en avais aucune idée. Jusqu’à ce qu’il crache enfin l’info.

« je ne veux plus jamais que tu fréquentes quiconque de Forks ! Tu continueras à aller au lycée, tu n’as pas le choix, mais tu resteras exclusivement avec les Quileutes ! Ces jeunes de Forks ne sont pas fréquentables ! Ils ont une trop grande mauvaise influence sur toi ! »

J’ouvris grand ma bouche. Mais qu’est-ce qu’il lui prenait d’un coup ? Il rêvait ! Mauvaise influence ? Et puis quoi encore ! C’était la faute à qui que je restais dehors toute la nuit ? En voyant mon regard étonné, il crut bon de s’expliquer et de détailler. Cette fois-ci, j’en restais baba. Comment connaissait-il son existence ? Et quel était le crétin qui était allé lui dire qu’on flirtait ensemble ? Et puis, ce n’était arrivé qu’une ou deux fois. Comment mon père connaissait jusqu’à l’existence de Nathan ? Je n’écoutais pas en détail ses hurlements, tout ce que je retenu fus la fin
« je n’héberge pas de pute sous mon toit ! »
Là, ce fut le mot de trop. Sans un mot, je me levai immédiatement, renversant ma chaise et me précipitai dehors. J’avais beau être énervée contre eux, je n’allais pas non plus risquer de les blesser en me transformant en leur présence. J’avais déjà vu les dégâts que cela avait provoqué sur Emily. Heureusement pour moi, mes voisins les plus proches faisaient parti de la meute, donc me transformer devant mon perron ne mettait pas en péril notre secret. J’avais hâte de contrôler totalement mes transformations. Encore des vêtements bons pour la poubelle ! J’étais tellement en colère que je ne prêtai même pas attention aux voix dans ma tête. J’aurais été incapable de dire qui était muté en ce moment même. J’avais juste remarqué qu’il n’y avait ni Erika, ni Sam. En tout cas, celui qui avait parlé à mon père avait peu de chance de rester en vie. Ma vie ne concernait que moi et tous savaient comme mon père était strict sur tout ce qui touchait relation fille-garçon, surtout quand le fille en question se révélait être moi. Je me rappelle encore sa réaction quand il avait appris que je sortais avec Tommy. J’avais 15 ans, et il était Quileute, mais la pilule n’était pas passé pour mon père. Ma mère était plus compréhensive là-dessus. Notre relation avait duré un an et demi, et du début à la fin, mon père l’avait détesté juste parce qu’il avait eu le malheur d’embrasser sa fille. Le pauvre aurait fait une crise cardiaque s’il avait su que j’avais couché avec lui. Ce sont ce genre de choses que je suis obligée de partager avec le reste de la meute, mais qui ne se disent pas. J’avais sûrement eu le malheur de penser à Nathan une fois alors que j’étais sous ma forme animale pour que tout le reste de la meute soit au courant. En tout cas, j’étais dans un tel état d’énervement que même Paul n’osait pas m’approcher.

2h avait passé ainsi, le temps que je sois assez calme pour retrouver ma forme humaine. Il avait fallu toute la patience de Sam, qui avait été prévenu par quelqu'un de la meute (sûrement Embry) pour y parvenir. Je n’avais aucune envie de voir, et encore moins de parler, à mes parents. Grâce à mon agilité nouvelle, j’étais passée par la fenêtre de ma chambre récupérer des vêtements et mon mp3. J’avais enfilé un vieux short en jean usé, qui avait été un jean dans une vie précédente, puis un tee-shirt noir à manches courtes tout simple avec deux trois inscriptions dessus. J’avais saisi au passage l’une de mes rares paires de converse qui avait survécu à mes transformations inopinées successives et j’étais repartie. Il y avait peu de chance que je retourne chez moi avant le lendemain après les cours. Les autres avaient bien compris que tout ce que je voulais, c’était être seule. J’avais enfoncé mes écouteurs dans mes oreilles et j’avais marcher dans La Push, tel un fantôme hantant les lieux. La plage était l'endroit le plus calme, vu le froid ambiant. La musique m’occupait assez l’esprit pour m’empêcher de trop penser. Mes pas avaient fini, au bout de quelques heures, par me guider vers Forks. Je reprenais petit à petit mon calme et m’autorisais à repenser aux événements. Ce qui me fis dériver à penser à Nathan. La relation que nous avions, si on peut vraiment appeler ça un lien, était vraiment bizarre. On se lançait tout le temps des piques, on passait notre temps à se provoquer, à flirter. Mais même si j’étais méchante, du moins dans certains de mes propos, il ne se gênait pas non plus pour critiquer, je l’aimais bien. Vraiment bizarre. À certain moment, je sentais qu’il reprenait un peu vie, qu’il n’était plus une coquille vide, mais tout de suite après, plus rien, il redevenait distant et indifférent. Je ne savais jamais sur quel pied danser avec lui, il me faisait tourner en bourrique. Et encore plus bizarre, cela ne m’énervait pas, au contraire, je trouvais cela intéressant, amusant. C’était assez agréable comme sentiment. J’aimais bien le rencontrer, parce que je savais que je n’aurais pas à faire semblant d’être joyeuse et énergique, et que je pourrais me montrer sarcastique, amer et acide à la fois. De plus, je m'étais mis dans la tête d'essayer de le "sauver" de cet état de légume, que j'avais connu à la rentrée.

C’est ainsi que je me retrouvais à minuit, dans les rues mal éclairées de Forks, ma musique dans les oreilles. N’importe quelle fille de mon âge aurait été glacée par le froid, terrorisée d’être seule à une heure pareille. Pas moi. Je savais très bien que j’avais assez de force pour me battre contre n’importe quel rôdeur, à moins qu’il ne soit pas humain. De plus, mon corps devait être à 42°C, donc le vent froid ne me faisait aucun effet. La musique couvrait les bruits alentours. Cela me rassurait plus qu’autre chose car on paniquait souvent au moindre petit bruit. Ma colère était retombée comme un soufflée, mais il lui avait fallu 5h. Lorsque je réalisais cela, je me fis peur à moi-même. Pouvait-on rester dans une colère aussi noire et violente autant de temps ? Entre deux chansons, le silence était pesant. Seulement cette fois-ci, je perçu des bruits de pas en face de moi, se rapprochant. Une petite peur s’insinua dans mon ventre. Ce n’était quand même pas rassurant, même si j’étais une louve. La rue tournait. Je n’aimais pas ça, car je ne pouvais pas voir s’il y avait d’autres personnes dans les parages. J’éteignis mon mp3, aux aguets, enfonçai mes mains dans les poches de mon short, et baissai la tête, accélérant mon allure.

aïe !

La malchance fit que je percutai la personne à qui appartenait les bruits pas qui résonnaient encore dans mes oreilles. Je relevai la tête et fus bien surprise de qui je vis.

Nathan !
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