Temptation Crepuscule
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 Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.]

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Nathan Turner

Nathan Turner


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MessageSujet: Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.]   Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.] Icon_minitimeMer 2 Sep - 22:08

Esquisse d'un soir nouveau.
Bella.

Dit moi ? Comment on voit dans le noir ?



  • Une brise lointaine se leva donnant l'occasion aux nuages noirs tapissant le ciel de Forks de s'éparpiller un instant, laissant ainsi le temps à ses habitants d'apercevoir un tant sois peu de ciel bleu dont la lueur éclatante de l'astre solaire lui conférait une couleur blanche bien plus proche de celles des vagues mousseuses de la mer que de la mer elle même. Vision trouble et éphémère qui, néanmoins suffit à redonner le sourire aux quelques habitués du bar où Nathan travaillait en extra le weekend. Ainsi, les commentaires fusèrent de droite et de gauche, certains vieillards affirmant que le beau temps arriverait dans quelques jours et d'autres, s'émerveillant simplement sous cette éclat ensoleillé qui se faisait si rare dans cette petite ville de Forks. Et, alors que les discutions devenaient de plus en plus animés, que les éclats de rire fusaient de droite et de gauche Nathan lui, observait.
    Accoudé à son bar, le regard perdu dans la vague, il laissait son esprit vagabondé de droite et de gauche sans jamais trouver une idée précise sur laquelle s'arrêter. Il y avait tant de visage, tant de sourire et de bonheur. Bonheur qui donnait le tournis à Nathan, éclat de rire qui perforait son cœur si fort qu'il eu soudain l'impression qu'on venait de l'agresser à coup de couteau. Un soupire s'échappa de ses lèvres entre-ouverte alors que son regard se posait sur le visage d'une jeune mère rayonnante donnant le sein à sa toute jeune fille. Sa mère à lui avait-elle été ainsi un jour ? Oui, il se souvenait de ses sourires, de ses rires, de la danse flamboyante de ses boucles d'or lorsqu'elle le faisait tournoyer dans ses bras cependant, ce n'était plus qu'un souvenir, des images lointaines et brumeuses qui se perdaient dans le tourbillon de ses pensées. Rien de plus, que du passé.

    «Nathan tu peux y aller si tu veux.»

    Cette voix résonna longtemps dans son esprit avant de le faire réagir. Tournant la tête Nathan posa ses yeux bleus cobalt sur le jeune visage de la gérante du bar. Un léger sourire fendit alors les lèvres de la charmante demoiselle, sourire que Nathan fut, comme à son habitude, incapable de lui rendre. Se contentant d'ocher la tête, il se rendit dans l'arrière boutique, pris sa veste en imitation cuir ainsi que son écharpe avant de rejoindre l'atmosphère humide de Forks.
    Il faisait froid en cette fin de soirée et, bien que quelques timides éclaircies soient parvenu à capturer le ciel des gouttelettes ne cessaient en rien de tomber s'accrochant aux cheveux de Nathan qui secoua la tête se plaisant étrangement à sentir ce contact froid contre sa peau de nacre. Une sensation délicieuse qui lui rappelait qu'il était encore en vie malgré ce sentiment de n'être plus rien qu'une coque vide, dérivant sur un mer folle sur un bateau dont il avait depuis bien longtemps perdu le contrôle. Un nouveau soupire franchit la barrière de ses lèvres alors qu'il enfonçait ses longues mains glacés dans les poches de son jean avant de prendre un pas soutenu afin de fuir le froid qui menaçait d'engourdir ses membres. Et, pendant que la ville défilait sous ses yeux endormit Nathan ne cessait de se questionner sur ce qu'il allait faire ce soir. Demeurer chez lui n'était guère une option envisageable tant il avait besoin de rester seul avec lui même cependant l'idée de sortir en ville ne lui plaisait guère non plus et, de plus, à quoi cela pourrait-il bien servir ? Nathan n'aimait pas la foule, encore moins les fêtes et les rares soirées auxquelles il avait insisté c'était terminé à 7h du matin, dans le lit d'une parfaite inconnue et, en guise de souvenir : un trou noir sans fond. Non, mauvaise idée, très mauvaise idée surtout que Nathan avait décidé d'arrêter les frais côté cœur ne désirant en aucun cas se transformer en bourreau comme l'avait été son père. Son père... Un rictus sombre étira ses lèvres à cette pensée tandis que ses poings se serrèrent douloureusement dans ses poches. Bon sang pourquoi penser à lui ! Le jeune homme songeait décidément trop, il lui fallait quelque chose de nouveau ce soir, une évasion certaine, dessiner...

    Il releva la tête à cette idée et son pas se fit soudain plus pressant tandis que chaque muscle de son corps se détendait peu à peu. Nathan savait ce qu'il allait faire, dessiner jusqu'à n'en plus pouvoir, profiter de sa nuit pour se libérer de toutes ses tensions quotidiennes. Oui, il pouvait déjà sentir son crayon danser dans ses mains tandis que sous ses yeux naissait l'esquisse d'un paysage fabuleux bien loin de celui que pouvait lui offrir Forks.

    «NATHAN !!!»
    Sa vision s'envola comme la brise fait s'envoler la neige et, par automatisme Nathan ouvrit grand les bras afin d'accueillir Ange, la petite dernière qui, chaque soir scandait son nom avant de courir se jeter dans ses bras. Oubliant ainsi son statut de garçon rêveur pour recouvrer celui de frère responsable et aimant il referma ses bras autour de sa jeune sœur, plongea la tête dans ses cheveux d'or avant de la serrer tendrement contre son torse.

    «Comment vas-tu ?»

    Sa voix douce, voilée et modulée à la perfection se fraya un chemin jusqu'à l'esprit de sa sœur qui lui répondit par un sourire éblouissant : 'Bien ! Jade à joué avec moi aujourd'hui et j'ai même pu aller en ville un peu mais ne t'en fais pas, je la tenais bien par la main !'
    Un sourire triste étira les lèvres de Nathan faisant ressortir ses pommettes cependant, aucun éclat de joie ne traversa son visage et ses yeux demeurèrent vides d'expression.
    «Et Maman ? Comment va-t-elle ?»
    'Elle a dormit toute la journée et là elle lit dit, tu restes avec nous ce soir grand frère ?'
    «Non pas ce soir ma puce, je prépare à manger et je repars, j'ai besoin d'être un peu seul tu comprends ?»
    'Non !'
    «Pourquoi ?»
    Parce que tu es tout le temps seul !

    les lèvres du jeune homme se scellèrent tandis qu'il portait sa sœur jusque dans leur petite maison qui, jadis avait appartenu à la mère de Jane. Déposant la petite, Nathan la chargea d'aller prévenir maman que ce soir il ne serait pas là et fila à la cuisine préparer des pattes à la sauce tomate pour les petites et son habituel soupe de légume à sa mère. Une fois ceci fait, il confit à Jade le rôle de mettre la table et de surveiller la cuisson avant de courir dans sa chambre, prendre son attirail de dessin et quitter de nouveau sa petite famille qui ne ressemblait hélas plus trop à l'idée que l'on pouvait s'en faire.
    Refermant son blouson Nathan courut à long moment dans les rues de Forks avant d'attraper inextremis le dernier bus en partance pour la Push. Endroit non loin d'ici que Nathan affectionnait particulièrement bien que, ce soir, il ne savait pas comment il s'en rentrerait chez lui. Cependant, il ne pensait en rien à son voyage du retour et gardait le regard fixé sur la route observant les rues qui défilaient paisiblement sous ses yeux sans prêter attention à son air renfrogné, dur presque sauvage.
    Le bus stoppa sa course et Nathan descendit offrant au chauffeur un euro symbolique offert au bar par une jeune fille quelconque que Nathan avait tout juste daigné observer. Même les courbes féminines ne l'inspiraient plus ces temps si, elles étaient toutes si fades, si ressemblantes, monotones...
    Reprenant le pas, Nathan serra ses armes d'évasion contre son torse et tenta de lutter contre ces pensées à jamais sombre qui tentaient en vain de le noyer sous la tristesse. Comment faisait-il pour tenir ? Demandez à ses crayons, ils étaient ses baguettes magiques personnelles, le remède à ses mots et à ses souffrances.

    Le fracas de l'eau attaquant la plage parvint bientôt à ses oreilles cependant, Nathan ne s'arrêtant pas encore pour s'arrêter devant le spectacle il devait agir vite si il désirait saisir l'instant aussi, courra-t-il à toute vitesse jusqu'à la falaise. Endroit de pèlerinage pour bien des jeunes mais qui, fort heureusement avait été fui par le froid trop mordant en cette fin de soirée.
    Nathan secoua la tête avant de s'installer au bord du gouffre puis, sortit ses feuille et son unique crayon de papier qui l'aiderait à dessiner l'esquisse avant de lever la tête et d'attendre...
    Une minute s'écoula, deux puis trois, quatre et enfin 7 avant que le miracle de la création ne se produise. Les nuages se modelèrent prenant une forme plus moutonneuse, voluptueuse avant que certains ne s'écartent pour laisser couler entre eux une lumière splendide et étonnante. Enfin se dit Nathan, le feu attaquait le ciel, embrasant l'horizon entier, permettant à la mer de refléter mille et une couleur. Et Nathan demeurait immobile. Son regard allait de nuage en nuage d'esquisse de luminosité en esquisse de luminosité pour capturer de son regard chaque subtilité que ce coucher de soleil lui offrait. Ocre, pourpre, bleu, violet, orange, rouge, rose, mordorée, nuage prenant la forme de crinière enflammée rien absolument rien ne fut délaissé à son regard. Et, enfin, alors que la nuit étendait son règne, que le noir se refermait sur le monde et que la lune exposait sa force, glissant entre les nuages pour obtenir une place qui lui revenait de droit Nathan se mit à l'œuvre.

    Son regard se voilà, ses pensées s'éloignèrent et son esprit ne fut bientôt qu'un florilège de couleurs et d'idées tandis que, sous ses yeux concentrés naissait l'esquisse du crépuscule. Il dessina nuage offrant vie à chaque contour moutonneux avant d'y ajouter couleurs, éclats, subtilités. Tout ça en l'espace de quelques minutes et avec pour seul éclairage celui de la lueur pur de la nuit qui, comme un cadeau projetait sur sa feuille une lueur argenté si bien que Nathan ne put que rentre hommage à cet astre lui donnant vie, la faisait glisser entre les nuages voluptueux avant de dessiner son reflet sur la mer déchainée et dévorante.

    Et enfin, le calme se fit.

    L'esprit apaisé Nathan rangea ses crayons et s'allongea doucement sur le sol afin de poser un regard neuf sur le ciel. Tenant contre son torse l'esquisse de son crépuscule nouveau il finit par fermer les yeux, oubliant le froid, oubliant la douleur et les souffrances, s'abandonnant entièrement aux mystères de la nature jusqu'à l'instant où il eu vraiment l'impression de ne faire qu'un avec elle.

    Il s'envola alors, s'éloigna de la Terre de la misère et, dans son songe, Nathan rêva qu'il rejoignait les étoiles...
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Bella Marie Swan
Rebelle &'Alors ?
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MessageSujet: Re: Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.]   Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.] Icon_minitimeJeu 3 Sep - 21:25


Journée chaotique, pourquoi donc? Je vais vous le dire, nous sommes déjà en fin de semaines, nous sommes un samedi et qui dis samedi dit qu'il n'y a pas cours. J'étais donc encore dans mon lit, je restais sous les couettes pour ne pas penser au silence pesant qu'il régnait dans la maison. Tout les matins se ressemblait je dois dire, mais il y avait tout de même deux options. Je me demande encore celle que je préfère, ce qui je dois dire est un choix cornélien...Soit je me réveillais par une dispute, ma mère hurle et mon père cache sa peine, soit ils ne se disent rien, même pas un seul regard... J'avais déjà participer a ces scènes tragique digne des plus belle pièces de théâtre puisqu'ils vivaient réellement le mal... Surtout Charlie, je le plaignait, plus lui qu'elle d'ailleurs... Ma mère voulait le quitter pour un autre, ils étaient rester ensemble a cause de moi, j'avais été leur source de mal être durant des années et à présent sa explosait. D'après ma mère j'avais l'âge de comprendre à présent, elle ne m'épargnais pas... Je ne peux pas dire qu'elle me traite mal, je parle surtout des disputes incessantes...

Mais ce matin était un jour sans, sans dispute et sans tout simplement. Je savais très bien pourquoi et je savais que ça peinait Charlie. La raison? Ma mère avait découcher comme souvent à présent. Nous ne vivions qu'à deux à présent, c'est du moins l'impression que j'avais. Charlie, le pauvre Charlie était dans un bien piteuse état. Pire que tout, pire qu'un fantôme ou un mort vivant. Je le voyait tout les jours trainé sa peine et je ne pouvait que partagé sa tristesse et compatir... Seulement je ne savais quoi dire, les mots ne me viennent guère. J'avais mal pour lui, une baie immense avait déjà éclater dans mon cœur en les voyant se déchiré mais je savais très bien que pour lui, Charlie, c'était beaucoup plus dur... En plus clair je vivais seule, du moins c'était ma nouvelle conception des choses, je ne voulais plus le voir souffrir, les voir se déchirer. J'avais décider de me créer une bulle, je savais bien qu'elle allait éclater mais pour le moment je préférais vivre avec et faire comme si tout n'allait pas si mal que ça. C'est sans doute pour cela que je découchais parfois moi aussi mais je m'en voulais pour Charlie qui restait donc seul des heures durant dans la maison emplis des fantômes de son passé et des horreurs de son avenirs.

Je finis par sortir de sous ses couvertures qui finalement me faisais étouffer. Je regardais mon couvre lit violet avec ses fanfreluche qui me faisais penser a mon enfance étrangement. Il appartenait a ma mère avant, elle l'avais mis sur feu leur lit, lorsque le bonheur dans la petite maison. Je jouais avec les bouts de tissus violet, je jouais avec ses souvenirs perdu... Ses rêves d'enfance fanés, et surtout avec un passé bel et bien enterrer. Je soupirais, tout ses souvenirs étaient de trop, je sentais ma bulle se fragilisé et je n'en avais pas besoin, pas aujourd'hui, pas maintenant. J'avais conscience de m'être créé un propre mensonge a moi même mais si cela m'aidais a tenir était-ce si mal que ça?

Je me levais de mon lit, la chambre était sombre malgré l'heure avancé de la matinée. Je soupirais encore, a cause du temps... Le soleil n'existait apparemment pas a Forks, c'était bien dommage, il aurait été une occasion a me faire sourire. Je m'avançais près de ma fenêtre, je l'ouvrais et je passais ma tête dehors. L'air humide, et le vent gelé comme toujours. Mon moral tombait en flèche comme un soufflé rater. Je décidais de partir d'ici! Je ne pouvais rester une seconde de plus du moins je désirais tout de même me doucher.

Je sortis doucement par la porte de ma chambre, je ne m'étais pas rendu compte que je n'étais pas seule... Pourtant la maison ce faisait si vide... Mais le pire arriva. Je croisais mon père dans le couloir. Je sentis mon coeur partir, il battait a tout rompre et je ravalais ma salive. Je ne savais pas vraiment quoi dire, personne ne parlait vraiment ici, et nous évitions les regard pesant ou les conversations pousser. Je savais que Charlie s'en voulait et cela me rendais encore plus mal.

Je me raclais la gorge et je vis son regard se baisser. Cette scène était horrible a vivre, mon père droit se tenant devant moi, le regard vide, il n'y avait guère de tristesse mais elle se ressentait et pour dire. J'avais l'impression qu'on lui avait arracher le cœur et qu'on lui avait réduit en miette. Ne pipant toujours mot je finis par essayer de dire quelque chose. Un léger sourire sur les lèvres pour tenter d'être réconfortante...


Bonjour papa... Bien dormi?

Question évidement vide de sens, mais c'était les politesses. je ne savais quelle réaction il allait avoir mais elle me fis plaisir. J'avais des larmes cependant qui montaient à mon visage. Il m'offris quelque chose de rare, quelque chose qu'il ne m'avais offert depuis temps d'année... un sourire. Ce n'était pas un sourire radieux, sans doute un sourire triste, faux mais c'était un sourire et pour moi il valait tout les trésors du monde.

Je le regardais avec un immense sourire, je repensais a ces Noël de bonheur, ses Noël ou je m'asseyais sur ses genoux et ou nous étions heureux. Peut être que ce n'était à l'époque déjà qu'une mascarade, mais j'étais jeune et je me dis qu'au fond je ne souhaite le savoir. Je n'avais qu'une envie, celle de bondir dans ses bras et de lui dire tout l'amour que je ressentais pour lui. mais je ne le fis pas. Son sourire se fanât mais il restait graver dans ma mémoire. Ce sourire, sans doute un sourire que je ne reverrais pas avant un moment. Il finit par me répondre, mais je ressentis les trémolos dans sa voix.


Ça vas merci, bien dormi. Je vais a la pêche, j'ai besoin de... m'aérer... Mais je peux rester...

NON! Le coupais-je. Je sais très bien que tu adores pêcher et puis je ne suis pas de très bonne compagnie... Enfin je vais m'occuper des tâches ménagères et faire des devoirs sans doute.

Merci Bella, malgré tout ce qu'on peut dire, malgré toute ses disputes et tout le reste je t'aime Bella.


Il finit par partir... Je l'entendis descendre les marches et claquer la porte. Je me collais dos au mur pour respirer et fermer les yeux. Des larmes perlèrent sur mes joues. Il n'avait pas l'habitude de dire ce qu'il ressentait...Mais ses mots, ses paroles ne vinrent droit au cœur et c'est alors que je me laissais glisser sur le mur pour finir assise et pleurer. Je mis ma tête entre mes jambes, je savais qu'il n'y avait personne mais je ne désirais entendre mes sanglots, j'avais trop honte de cette peine, j'étais trop en colère contre moi même. Je ne sais combien de temps je mis pour me ressaisir mais il était certainement tard... Mon ventre me rappela à l'ordre... Il devait être plus de midi. Je partis seule dans la cuisine, le manque de bruits, ce silence affreux me fis mal. Je me préparais un petit repas... et je mis la télévision pour entendre le journal et me sentir moins seule. La journée se déroula dans le même silence, je fis les tâches ménagères, je fis même un devoir, une dissertation pour être exact qui n'était que pour dans deux semaines et je m'écroulais sur mon lit. Je mis mon I-pod en route avec un CD de métal a me faire saigner les oreilles et ne plus rien entendre durant des jours, mais cela ne suffisait pas malheureusement.

Je finis par sortir de la maison en courant. J'avais enfilé un vieux jean et un pull assez chaud. Je pris mon coupe vent et je partis dans une course effréné jusqu'à ma vielle Chevrolet qui je dois le préciser m'étais interdite a cause d'une ânerie que j'avais faite quelque semaine plutôt. Je sentis des goutes gelées battre mon visage et ou je laissais se mêlés mes larmes. Je ne savais pas réellement ou j'allais, je m'en rendis compte lorsque j'arrivais a destination. Je garais ma voiture et je partis a pas pressé jusqu'au haut de la falaise. J'aimais cette endroit, la réserve Quileute, c'était comme ma maison, mon véritable foyer, je me sentais chez moi. Je finis par courir sous cette pluie battante pour arriver essoufflé au haut de celle-ci. Le spectacle était époustouflant comme toujours. Les nuages se faisaient dense, c'était merveilleux, ce paysage d'enfer, ses nuages a porter de main, j'avais l'impression de pouvoir les attraper en levant mes mains au ciel, et étrangement c'est ce que je fis.

Je finis par me rendre compte que je n'étais pas seule, un corps sans vie sur le rebord de la falaise, je pris soudainement peur... J'allais avec hâte voir si cette personne allait bien, dans cette précipitation je tombais nez à nez avec un jeune homme que je ne connaissais guère, il n'était pas de la Push cependant j'en étais certaine.


Tu tu vas bien?


Je m'assis près de lui, je ne sais pourquoi d'ailleurs, mais je ne voulais pas le voir ainsi. Quelque chose en moi me disais de rester près de lui, de le soutenir comme je n'avais pas soutenu Charlie. Je finis par le regarder, d'ici je percevais les traits de son visage, la douceur de ses courbes. J'eus un sourire, je ne sais réellement pourquoi, et je tombais sur une magnifique toile, dessus était peint un paysage sublime mais apocalyptique a la fois. Des larmes montèrent a mes yeux, je finis par me mettre dans la même position que lui. L'herbe était très fraiche et humide, je sentais mes cheveux se collés à ma peau. Je finis par fermer les yeux un moment. Je ne sais combien de temps, mais je finis par le regarde de nouveau. Nous étions a quelque centimètres l'un de l'autre et j'entendais sa respiration, son souffle et les battements régulier de son cœur.
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Nathan Turner

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MessageSujet: Re: Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.]   Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.] Icon_minitimeSam 5 Sep - 1:32

  • Sérénité, un mot que Nathan semblait avoir oublié depuis bien longtemps. Un mot qui d'ailleurs, ne rentrait plus dans son vocabulaire depuis qu'il avait atteint l'âge de ses 16ans. 16Ans... A cet âge l'adolescent possédait encore de son innocence et si, il commençait à prendre conscience et préparer son avenir il lui demeurait impossible d'assumer les tâches des adultes et pourtant, pourtant c'est ce qu'il avait fait. Faisant face sans crainte, n'écoutant que son cœur et son amour pour sa famille. Vivant pour eux, pour Ange, pour Jade mais surtout pour sa mère dont il n'avait plus vue briller ses yeux depuis de bien longues années. Où était ces sourires ? Où était passé son rire ? Nathan avait à cette question une ébauche de réponse : le rire et les sourires de sa mère demeurait bloqué dans le passé et, elle regrettait à présent trop de chose pour pouvoir rire et sourire au présent. Ainsi se détruisait-elle tout comme elle détruisait sa famille, Nathan bien sûr mais également Jade dont la santé mental paraissait ce dégrader depuis quelques semaines. Un soucis de plus pour Nat' cependant, ce soir, il était bien loin de tout cela. Perdu dans ses rêveries il se voyait à l'instant même caresser la surface des étoiles, admirer la subtilité de leur reflet avant de pouvoir les mettre sur papier, si réel, si justement représenté que jamais aucune représentation de la voie l'actée n'aurait égalé la sienne. Rêve de gloire mais aussi de reconnaissance, rêve d'un enfant sans devenir et dont le présent n'avait plus aucun sens. Enfin, tout cela n'avait peu d'importance pour le jeune homme qui, dans ses rêves, trouvaient enfin le bonheur qu'il avait tant espéré frôlé tout au long de sa vie. Bien sûr et comme toutes personnes, il l'avait un jour vu, lorsque ses parents formaient encore un couple, lorsque Jade sa première petite sœur venait égaillée la maison de ses rires ou encore de ses soirées, où les blagues et les rires fusaient autour de leur tablé joyeusement réuni. Cependant, Nathan se demandait aujourd'hui si ce bonheur n'avait pas été que mensonge. Qu'avait vraiment vu ses yeux d'enfants ? Rires, sourires, bonne humeur et entente certes mais, que cachait ce regard froid que sa mère portait parfois sur son père ? Que cachait ce léger sourire triste qu'abordait son père lorsqu'il regardait Jane rire au éclat à une 'pseudo' blague de Nathan ? Tout n'avait alors été qu'illusion ? Mensonge et fausses espérances ? Oui, Nat' le savait à présent et si, il avait longtemps tenté de se prouver que non, il n'avait pu résister et se mentir plus souvent. Il y avait déjà eu trop de mensonge dans sa vie, trop de souffrances liées à ceux-ci pour qu'il ne se permette cela aussi avait-il cessé de croire en des choses qui n'avait jamais existé, des choses qui n'existeraient jamais.
    Voilà, de nouveaux ses idées sombres et déjà, Nathan voyait ces étoiles partirent et son ciel merveilleux se couvrir peu à peu de noir. Non ! Voulut-il hurler cependant aucun son ne sortit de sa bouche qui demeura désespérément ouvert dans une grimace d'agonie pur.
    Et, alors que son rêve devenait cauchemar, alors que sa sérénité se déchirait en mille et un morceau pour laisser le chaos régner dans son esprit traumatisé une présence, un bruit vint le ramener à la réalité.
    Tout d'abord, Nathan se sentit tombé tant son retour sur Terre fut violent cependant il se rassura très vite : il était à la falaise, coucher sur l'herbe il n'y avait aucun risque à craindre, pas de peur, pas de panique. Dressant l'oreille Nathan se concentra sur le bruit de pas, léger presque silencieux l'inconnu se rapprochait lentement de lui puis, de plus en plus vite comme s'il eu soudainement prit conscience de sa présence et, bientôt, il fut là, tout près. Nat' sentit alors un regard posé sur son visage néanmoins il n'ouvrit pas les yeux. Restant dans sa position initiale il agissait comme si il n'avait rien vu ni entendu même si son une ride sur son front trahissait son agacement. On troublait sa solitude encore, on venait près de lui alors qu'il désirait plus que tout au monde s'éloigner de toute forme de vie. Qu'avait-il en ce moment ? Pourquoi tous s'hasardaient-ils à venir lui parler ? lui qui n'avait besoin de rien ni de personne, lui qui se suffisait à lui même. Mon Dieu, que de menterie, nous avions tous besoin de quelqu'un à nos côtés bien évidement mais... Nathan demeurait quelqu'un de fière, de dur et d'orgueilleux, trois trait de personnalité qui l'empêchait d'ouvrir ses bras au monde comme il aurait du le faire cependant, la vie l'avait forgé ainsi, dans l'adversité des choses et Nathan n'y pouvait rien et qui plus ai, ne chercherait en rien à s'améliorer.

    Tu vas bien.

    Cette voix... Quel timbre délicieux, si douce, si profonde et à la fois légèrement tremblotante marquant une peine difficilement contenue ainsi qu'une hésitation légère et une... Crainte ? Que croyait-elle ? Que Nathan venait de mourir ? Idiotie sa mort ne pouvait se montrer aussi simple, aussi belle, lui qui voulait disparaître d'une manière grandiose, après avoir tiré sa famille des griffes de la misère par exemple. Car mourir pour ceux qu'il aimait demeurait sans doute l'un dès plus beau acte du monde à accomplir à ses yeux mais, aussi, parce qu'il serait réellement capable de mourir pour eux. Pour ces êtes qui parvenaient encore à gonfler son corps d'un semblant de joie, malgré la douleur incessante, languissante et récurrente. Ange, Jade : merci... Se surprit-il à penser lorsque l'inconnue qu'il savait à présent être une femme se coucha à ses côtés, si près qu'il put sentir son souffle chaud lorsqu'elle tourna son visage pour observer son visage. Une multitude de question traversa alors l'esprit de Nat' qui ne c'était toujours pas décidé à répondre : qui était-elle ? Que voulait-elle ? Et surtout, pourquoi agir ainsi ? Pourquoi s'intéresser à un inconnu ? Pourquoi demeurer à ses côtés alors qu'il était clair qu'il ne désirait en aucun cas de la compagnie ? Attitude étrange qui, au lieu d'attiser sa curiosité l'exaspéra. Il eu alors soudainement envie de lui cracher au visage, de lui dire de partir, de l'injurier de tout les noms d'oiseaux possibles cependant, il ne fit rien de cela se contentant de serrer les mâchoires, tentant de contenir une haine qu'il ne comprenait pas et qu'il ne parvenait plus à maitriser depuis un certain temps. Serait-il possible que ses nerfs commencent réellement à lâcher ? Dans ce cas, Nathan craignait le pire car si ses dernières barrières mentales venaient à exploser il n'aurait plus rien, plus rien pour se défendre et ne serait point à l'abri d'une dépression quelconque où pire encore : il finirait par vivre comme sa mère, dans l'ombre de lui même telle un bout de bois rongé par le temps et se laissant porter à la dérive, au grès des flots et des vents. Non, il en était hors de question, se battre, encore toujours et avancer. Trois verbes essentiels, trois verbes qui régissaient sa vie depuis près d'un an. Il s'en sortirai, il devait sans sortir c'était cela où rien et le rien lui faisait trop peur pour qu'il ne se décide à lâcher prise.

    «Pourquoi poses-tu la question alors que la réponse te parait évidente ?»

    Sa voix brisa le silence, enfin. Voix froide, rauque et qui aurait pu être dès plus agréable si elle n'avait pas été à ce point dénué d'âme et de gentillesse. Oui, Nathan n'avait pas été gentil, il le savait et pourtant aucun signe de regret ne se vit sur son visage. Il trouvait ces questions emplit d'hypocrisie. L'inconnue avait bien vu qu'il n'allait pas bien et pourtant, pourtant elle avait posé la question pensant sans doute qu'il répondrait par un 'sa va, merci' dès plus banale. Il en était toujours ainsi de ce rituel idiot, on demandait si tout allait bien sachant pertinemment que l'autre dirait oui sinon pensez bien qu'on ne demanderait jamais cela. Nous sommes égoïstes au final et le malheur des uns font le bonheur des autres voilà tout.
    Un soupire s'échappa de ses lèvres entre-ouverte alors qu'enfin, Nathan daignait soulever ses paupières découvrant ainsi son regard d'un bleu profond, aussi froid et dur que la glace, aussi sauvage et tempétueux que le plus dangereux des océans en colère. Et, lentement, il tourna la tête posant ainsi son regard d'une redoutable efficacité sur le visage de celle qui reposait à ses côtés. Si près qu'un seul geste de sa part et ses lèvres auraient pu frôler les siennes. Si près que les moindres rondeurs de son visage n'auraient plus de secret pour lui si il prenait le temps de les observer, si près, qu'il sentait son souffle chaud et la chanson de son cœur battre régulièrement en sa poitrine. Nathan soupira une seconde fois alors que, sans gêne aucune, il laissait courir son regard scrutateur sur le visage de l'inconnue. Un visage de poupin qui possédait encore les rondeurs de l'enfance, une peau relativement pâle contrastant avec sa crinière brune dansant furieusement autour de son visage s'accordant à la teinte de ses iris, d'un chocolat prenant que la lueur de la lune mordorait de vert. Nathan haussa légèrement un sourcil, l'inconnue faisait partie de ces jeunes filles spéciales qui possédaient un aura étrange, quelque chose de plus que les autres et si, Nathan lui trouvait beaucoup de charme ce n'était en rien son visage, son regard ou encore sa bouche délicieusement pulpeuse mais bien sa personne entière qui l'intriguait aussi, ne pouvait-il s'empêcher de la regarder droit dans les yeux usant sans mal de leur pouvoir dévastateur, capturant son regard pour en en étudier tout les secrets. Voilà, il tenait enfin l'étrangeté qui le rendait étrangement curieux : la jeune fille souffrait, une souffrance différente de la sienne et pourtant semblable et peut-être ai-ce pour cela que Nathan ne regagna pas son mutisme habituel, peut-être ai-ce pour cela que sa voix profonde presque rocailleuse posa cette question qu'il n'aurait auparavant jamais posé tant il se fichait de la réponse :

    «Qui es-tu ?»

    Une question vague, offrant une multitude de réponse certaines stupides et d'autres pertinentes si bien que l'inconnue pourrait aisément se venger de sa petite 'attaque' de début de rencontre et Nathan ne lui en voudrait en rien. Après tout, il s'intéressait certes un temps sois peu à elle néanmoins ses réactions ou ses commentaires le laisserait de marbre comme ceux des autres.
    Son regard resta encore quelques secondes figés dans celui de la jolie brunette avant de se détacher aussi vivement qu'il c'était vrillé avec lenteur auparavant. Retournant à sa position initiale Nathan observa le ciel couvert de nuage mais qui heureusement, lui laissé la possibilité d'observer l'écrin doré de la lune qui projetait un halo réconfortant autour d'elle éclairant ainsi le visage de Nathan qui paru alors plus blanc et plus dur qu'à l'ordinaire, plus beau peut-être aussi bien que ses traits tirés et la présence de ses cheveux tombant en désordre sur son visage lui donnait également un air d'ours mal léché ou de bad boy facilement irritable enfin, cela n'avait pas réellement d'importance car de toute façon, les apparences ne rejetaient que très rarement les bonnes facettes des gens.


[Top-ic fini à 1h29 exactement, ce n'est pas génial, je tacherais de faire mieux au prochain bref, en espérant que ça te plaise tt de mêm un tant sois peu.]
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Bella Marie Swan
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MessageSujet: Re: Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.]   Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.] Icon_minitimeLun 7 Sep - 18:28


Je ne savais pas pourquoi j'avais agit ainsi. Me souvenant encore de ma raison d'être à la falaise, respirer, se défaire de cette maison sans vie, de ce climat gelé. Je continuais a regarder ce visage sans expression, quasiment sans vie. Je ne savais qu'il était vivant que par le murmure des battements de son cœur.

Laissant toujours mon regard sur lui, sur sa peau couleur craie, sur ses cheveux de jais et désordonné. Portant toujours je dois dire un regard protecteur sur ce jeune homme, ce regard de mère qui s'inquiète pour sa progéniture. Je repensais soudainement a Charlie, celui a qui je ne tenais pas la main quand ça n'allait pas, celui que j'avais abandonner, délaisser tant de fois a son sort. Charlie qui était mon père, ma famille, ma chère et mon sang. Pourtant malgré tout ses liens, je m'éloignais, peut être était ce a cause de tout ceci, sans doute.

Cela importait peu à cet instant, le temps c'était figé, tout c'était arrêter pour vivre un instant magique sous se ciel apocalyptique avec ce garçon que je ne connaissais pas. M'attardant encore sur ses traits figé je ne cessais de le regarder encore et encore. J'étais accrocher a lui ou plutôt a son aura, il était comme ma bouée de sauvetage que je ne voulais plus lâcher, quitte a finir en enfers, j'aurais tout fait pour rester près de lui.

Je vis soudainement son visage prendre vie, un léger rictus qui pour dire vrai me refroidis. Étrangement je me sentais déjà mal lorsque le couperais tomba. Son regard bleu si magnifique avec la lueur de la lune qui jouait pour faire naitre des flammes incandescentes, son regard m'incendiais et je m'y retrouvais piéger. Sa réponse à la question des plus banal certes que je lui avait poser me rendis furieuse. La chaleur et la colère montaient en moi, une envie de le giflé et de partir m'envahit, mais je ne fis rien, le défiant simplement du regard.

La proximité que nous avions ne me dérangeais guère, au contraire c'était naturel, quelque chose de si simple de si réconfortant. Sentir son souffle chaud sur mon visage m'emplis d'une sensation étrange, perdus sans doute, une sensations de bien être. Mais avec cet accueil glacial, je ne comprenais pas ma réaction corporelle. Je finis par sortir de mes rêveries lorsqu'il me demanda qui j'étais. Je soupirais soudainement, j'avais deux options qui s'offraient a moi. La première était de dire qui j'étais, mais je pensais déjà aux conséquences. Il me mettrais dans la même case que les autres, la rebelle qui se moque bien de sa famille, mais surtout de son père le shérif Charlie. La seconde, je n'étais personne, du moins pas intéressante, sans vie depuis deux ans à présent. Je finis toutefois par répondre.


Bella.

Après cela plus un bruit. Je me redressais légèrement pour regarder devant moi. L'obscurité c'était fait intense, la lune jouait de nous en se faufilant parfois sous les nuages. En clair, je me voyais pas grand chose. Je m'assis et pris mes jambes pour avoir plus chaud. Je resserrais mes genoux contre ma poitrine le plus possible et je fermais les yeux.

Et toi qui es-tu?


Ce sont ses mots qui déchirèrent ce silence froid qui régnait entre nous. Je me laissais aller aux sons des vagues qui s'écrasaient contre la falaise. Rien ne comptait à pars peut être ce jeune homme, qui je ne sais encore pourquoi comptait beaucoup pour moi. Une autre question me vins et je la lâchait sans attendre de réelle réponse à présent. Il ne paraissait vouloir me répondre mais je la posais tout de même.

D'où connais tu cet endroit?

Je le connaissais depuis ma plus tendre jeunesse, depuis que je savais marché, et que Charlie ne trouvait pas que c'était trop dangereux pour moi. Décidément je ne pensais qu'à Charlie... Je soupirais encore, laissant ce coup ci échapper une ou deux larmes traitresses de mon état. D'un coup de manches, elles avaient disparus laissant mes prunelles noisettes humidifié et laissant mon regard porté devant un avenir lointain, sans doute chaotique comme mon présent.

Je finis par me retourner pour lui faire face, je l'épais sans doute de trop mais je n'avais rien d'autre a regarder. Il était encore allongé dans l'herbe humide par la pluie, je jetais ma mèche collante de sur mon visage et je le scrutais encore dans la pénombre. Rien ne faisait croire qu'il voulait m'adresser la parole bien au contraire, mais je persistais, je ne savais encore si cela porterais ses fruits. Je me rapprochais de lui et je me mis devant lui pour attendre une réponse, un mot, un signe.

Je me pipais encore mots et je le regardais de plus près. Ces yeux étaient ouvert et regardais ce ciel si sombre. Je me demandais a quoi il pouvait bien songer avec ce panorama des enfers sous nos yeux. Je finis par laisser ma tête tomber encore sur l'herbe toute fraiche et je frémis, j'avais froid. Je mis mes bras sur ma poitrine et je me retrouvais dans cette position initial qui me paraissais à présent grotesque. Je finis par fermer les yeux, pourquoi ne pas mourir de froid après tout? Ce paysage était magnifique, on rechercherait mon corps demain et la conclusion serait celle-ci, morte par le froid glacial. Une mort sans douleur, ou plutôt pour ne plus avoir de peine. Je préférais rester ici que rentrer dans la maison du malheur.

Je grelotais à présent, mes dents claquaient les unes contre les autres, ce jeune homme avait sans doute du le remarquer, mais cela n'avais pas particulièrement d'importance, je me lassais sombré tout doucement, mais une flamme venant de nul part ou sans doute d'un endroit de mon corps que je ne connaissais pas me fis ouvrir les yeux. Je respirais mal et fort, je repris mon souffle doucement, un air gelé m'envahit la gorge et je me mis a tousser a gorge déployer. Cette sensation était des plus désagréables mais j'avais ouvert les yeux et je ne sombrais plus. Il fallait croire que ce n'était pas mon heure et puis ce garçon allait avoir des ennuies si je mourrais sous ses yeux. Je finis par parler, sans doute seule, n'attendant encore pas de réponse de mon voisin de droite.


Ce paysage est sublime mais triste et chaotique, sans doute comme pas mal de vie de personnes. Il reflète un peu ce qu'on est, ce qu'on vit tous un jour... Sans doute plus long pour certain...


Pourquoi faire part de mes réflexions a cet inconnu? Pourquoi lui livré ma vie, puisqu'il fallait le dire, elle était ainsi. Me rendais-je malheureuse? Ou l'étais-je tout simplement? Ma bulle avait-elle éclater? Je devais m'y faire, ma vie n'était plus la même depuis se fameux jour ou tout avait exploser... J'étais malheureuse, mais je n'étais pas la seule au fond... Cet inconnu avait-il lui aussi un mal? Ses yeux ne trahissaient aucune émotion, mais je savais qu'il souffrait, sans doute plus que moi? Je ne le savais, on ne peut quantifier une souffrance.

J'aime entendre le bruit des vagues, c'est tellement apaisant... Magnifique, enfin toutefois effrayant, surtout lorsqu'elles sont agité comme ce soir, mais c'est tellement beau. Comme la lune qui se joue de nous en allant sous les épais nuages qui font croire qu'un orage va éclater. Tu vas me dire que si c'est la cas on va encore se faire doucher.

Je ris bêtement, je m'adressais a lui et je me sentais stupide. J'attendais sans doute de trop, je ne le connaissais pas, et je devenais certainement folle, il devait me prendre pour une dingue. L'étais-je? Sans doute, du moins devais-je le laisser tranquille? Je n'en avait pas envie, du moins je ne partirais pas, si quelqu'un allait tout cesser c'était lui. Je m'en prenais pas la responsabilité, pourquoi? Sans doute parce que je n'en avais jamais prise, ou parce que j'avais peur que cela me fasse mal... Je ne sais... quelque chose me faisait m'accrocher a lui. Quelque chose de puissant, sans doute cette peine commune au fond, il restait ce que je vivais en permanence, cette déchirure atroce qui laissait des plais béantes dans notre cœur.

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MessageSujet: Re: Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.]   Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.] Icon_minitimeDim 13 Sep - 21:12

  • Délivrance...

    Nathan rêva ce mot tant de fois, cherchant dans les confins de son esprit comment obtenir enfin cette liberté de vie dont il avait tant besoin. Cependant, Nathan ne l'avait encore trouvé nul par et, c'est ainsi que, jour après jour, il c'était laissé sombrer dans un abysse sans fond. Et, ainsi, petit à petit, Nathan avait cessé d'exister aux yeux du monde préférant se refermer sur lui même et oublier un instant la vie. Et ceci était tant visible sur son visage. Comme si la mort avait abattu son joug sur son corps sans pour autant l'emporter entièrement, lui permettant de vivre encore, de voir, de respirer, de toucher de sentir néanmoins, il lui manquait le plus important : ressentir. Voilà une chose que le temps lui avait cruellement retiré. L'empêchant d'aimer, de s'attacher à une quelconque personne, ne lui laissant le choix que de sauver sa famille ou de la laisser à l'abandon comme l'avait fait son père de nombreuses années auparavant. Et à présent, son choix était fait car pour rien au monde Nathan aurait laissé s'effondrer la seule chose qui lui tenait encore à cœur, la seule chose qui lui permettait de tenir hors de l'eau et de respirer, encore : sa famille. Mais, si ce choix lui paraissait encore aujourd'hui, évidente il ne pouvait parfois, s'empêcher de regretter. Car en vivant pour elles il c'était oublié et Nathan comprenait aujourd'hui combien il c'était perdu. Il lui suffisait d'observer son reflet pour comprendre. A qui appartenait ce visage d'une blancheur maladive ? Et ces traits durs, liés entre eux dans une danse douloureuse étaient-ce vraiment les siens ? Et ces lèvres dépourvus de tout sourire ? Et ce regard aussi dur et vitreux que ceux des morts ? La réponse s'offrait alors à lui d'une évidence effrayante : 'oui, c'est toi, observe la mort encrée dans tes traits.'
    la mort... Nathan se plaisait souvent à donner une image à ce mot étrange qui effrayait les plus jeunes et apparaissait comme un aboutissement aux vieilles personnes déjà usés par le monde. Aussi, l'avait-il plusieurs fois représentés. Sous forme de nuage noir d'abord puis de lumière mais, peu à peu, les contours de son œuvre avait prit une forme différente et sous ses doigts était né l'image d'une femme magnifique dont le tissu noir d'une robe de satin épousait des formes époustouflantes. Et, ainsi, il avait cessé d'avoir peur d'elle et il en vint même à accrocher ce qu'il estimait sa plus belle création au dessus de son lit. Réalisation macabre me direz-vous doublé d'un comportement bien étrange cependant, chacun avait ses manières d'altérer ou de détruire ses peurs, de les domestiquer pour finalement les dominer : Nathan avait trouvé les siennes ce qui lui permit d'aborder la vie différemment et, sans doute, avec plus de sérénité. Cependant, si il venait de vaincre ici une bataille il n'avait en rien gagner la guerre et il se devait, aujourd'hui même, de vaincre la solitude. Chose bien compliqué tant Nathan aimait être seul. Entendre et comprendre la nature était ainsi devenu sa passion et, lorsqu'il ne passait son temps à s'ouvrir aux merveilles du monde il créait un nouveau monde sous ses doigts. Autrement dit : il ne voyait pas où se trouvait l'utilité d'une quelconque compagnie aussi était-ce pour cela qu'il ne marqua aucune réaction lorsque la jeune femme s'approcha de lui avec la délicatesse d'un rêve. Oui, voilà ce qu'il imagina à son arrivée, peut-être était-ce la mort avait-il songé tant la douceur de ses pas et le faible bruissement des herbes sous ses pas lui avait paru semblable à ceux de ses rêves. Cependant, il eu suffit que cette voix résonne jusqu'à son esprit pour comprendre qu'hélas, il n'était en présence que d'une femme en manque de compagnie, peut-être... Alors, et bien que la voix de la jeune inconnue fut aussi merveilleuse que le chant des oiseaux un matin de printemps il ne put s'empêcher de répliquer d'une voix froide et dénuée de toute vie une réponse qui ne plut certainement en rien à l'inconnue.
    Nathan ne voulait en rien se montrer agréable avec elle. Elle qui osait troubler sa tranquillité, qui osait s'allonger à ses côtés et l'observer sans aucune pudeur avec une insistance de diablesse. Il lui aurait sans nul doute craché dessus si il n'avait prit le temps de l'observer à son tour bien que, contrairement à la demoiselle, son regard demeurait glaciale et dénué d'intérêt pour elle. Un abysse profond, aussi brûlant que les flammes des enfers elles même. Ainsi, il captura son regard, l'interdisant formellement de retirer ses prunelles chocolats des siennes qui, peu à peu, dansèrent follement sur le visage de la demoiselle. Ce qu'il vit lui fit alors l'effet d'électrochoc. Était-il possible de voir tant de personnes rassemblées dans un seul et même visage ? Nat' ne serait le dire mais, quoi qu'il en soit, cette vision gonfla son cœur d'une douleur inexplicable qui menaçait à tout moment d'exploser. Car dans le regard de la belle Nathan revoyait la douce innocence de sa plus jeune sœur, Ange, car il voyait dans le creux de ses lèvres fermement scellés le silence prenant et douloureux de Jade. Et, enfin, car il lisait dans les profondeurs de son regard la souffrance silencieuse de sa mère. Trois personnes réunit en elle. Trois êtres que son cœur chérissait plus que tout visible dans son regard, en son visage et dans cette aura d'une force spectaculaire qu'elle dégageait avec tant de puissance que Nat' en eu presque le souffle coupé. Puis, sa phrase fit mouche et Nathan lu dans son regard une colère folle envahir ses iris. Néanmoins, aucune réaction ne vint et elle se contenta de soutenir son regard, le défiant avec vaillance lorsque Nathan lui posa à son tour une question. Question à laquelle elle répondit lorsque son regard se perdit de nouveau dans l'immensité des cieux oubliant et se protégeant à la fois du pouvoir dévastateur qu'avait cette fille sur lui. Bella... Tel était son prénom et Nathan savoura longuement ce savoir nouveau avant de laisser s'échapper un nouveau soupir. Bella... Pourquoi avait-il ressentit le besoin de connaître son identité ? Lui le sauvageon qui se suffisait à lui même ? A croire que cette fille d'apparence si banale dégageait quelque chose qui la rendrait sans nul doute unique à ses yeux. Il le sentait et bien qu'il désirait plus que tout au monde se tromper il envisageait déjà une attache quelconque et, il le sentait douloureuse. Ses mâchoires se tendirent à cette pensée mais ses songes furent soudain troublés par l'apparition d'une splendeur nouvelle qui captiva son regard.

    Devant ses yeux le jour s'éteignit.

    Jamais Nathan n'avait connu plus beau spectacle que celui du jour rendant grâce face à la puissance de la nuit. Et voilà que, sous ses yeux, le miracle de la vie s'accomplissait une énième fois alors que les dernières couleurs d'un crépuscule merveilleux disparaissaient, se laissant enlacés par les bras noirs de la nuit avant de disparaître en elle. Le noir prit alors sa place, envahissant les cieux, brisant sauvagement et sans regrets les dernières résistances des lueurs du jour. L'obscurité fut là, avalant le corps de Nathan et de Bella lorsque, soudain, apparu la lune. Astre suprême, merveilleusement belle dans sa robe d'argent qui, doucement et sans peur passa entre les nuages, s'unit avec la nuit pour enfin éclore, unique et magnifique. Un long moment s'écoula, paisible pour Nathan qui en avait totalement oublié l'étrange jeune femme étendue à ses côtés. Qui, aussi soudainement que disparu la lune derrière un nuage brisant ce silence d'une importance religieuse pour Nathan. 'Qui es-tu ?' Personne aurait voulu répondre son cœur mais ses lèvres demeurèrent closes. Il ne voulait pas répondre, pas encore. Après tout, il était tant nouveau pour lui de ne pas rester muet et d'attendre que l'autre se lasse pour enfin le laisser à ses sombres pensées. Et croyez-moi, beaucoup c'était lassés mais, pas elle...
    Un silence fut marqué puis, une nouvelle question franchit la barrière des lèvres de Bella. Pourquoi voulait-elle savoir tant de chose sur lui ? Nathan ne comprenait pas un intérêt si important si bien que, encore une fois, il demeura silencieux laissant glisser ces mots sur lui sans chercher à en comprendre totalement la signification. Une réponse ne lui aurait rien apporté. Nathan connaissait cet endroit point finale, rien de plus à savoir et, rien de moins. Le silence revint à la plus grande joie de Nathan qui crut sa paix revenu avant que Bella ne décide de changer de position. Il n'en fut tout d'abord point dérangé bien qu'il sentit le poids de son regard peser sur son visage cependant Bella adopta une nouvelle attitude qui le dérangea un peu plus. Changeant de position elle se rapprocha sans crainte de moi avant de se mettre face à moi. Que faisait-elle bon sang ? J'enrageais silencieusement sans qu'aucun de mes sentiments ne furent visible à l'extérieur. Ignorant sa présence je demeurais immobile observant les cieux et suivant la course des nuages qui tentaient d'imposer leur force à la lune. Quelques secondes passèrent lorsqu'enfin son regard se détourna de son visage permettant à Nathan de respirer plus sereinement.
    Deux minutes s'écoulèrent suite à la question sans réponse de Bella et, si Nathan croyait avoir retrouvé la paix s'en fut tout autre. En effet, la jolie brune ne cessait de s'agiter autour de lui si bien qu'agacé Nat' manqua à plusieurs reprises de la reprendre, n'empêchant qu'à la toute dernière seconde à ses lèvres de s'ouvrir pour laisser s'échapper des mots tranchants et méchants.
    Le beau brun soupira avant de serrer les lèvres. Tout de même, ses réactions avec cet individu lui paraissait bien étrange et Nathan ne parvenait plus à comprendre comment elle faisait pour le mettre en colère. Lui qui, par habitude, gardait un sans froid sans faille dans chaque situation se montrait soudainement vulnérable et, en plus de cela, pratiquement incapable de contenir ses émotions.
    Ainsi, Nathan contemplait avec stupeur les muscles liés de son corps se tendre inexorablement pour ensuite, être parcouru de secousses violentes et douloureuses. Nat' serrait alors les lèvres, prenait une profonde respiration mais, très vite, sa colère ressurgissait des abysses de son esprit l'empêchant de s'échapper dans ses pensées comme il le faisait d'habitude, si habilement. Et, alors qu'il s'apprêtait à se lever pour fuir à toutes jambes cette fille qui le rendait si... Vivant. Il tourna contre toute attente sa tête vers elle. Son regard glaciale se posa alors pour la seconde fois sur son visage de poupin et une certaine surprise illumina un instant ses prunelles d'un bleu cobalt saisissant.
    La demoiselle c'était immobilisée et venait de fermer les yeux. Position anodine me direz-vous cependant, Nathan vit dans la position de son corps une sorte de... Résignation. A quoi la belle pouvait-elle bien songer pour soudain paraître aussi vide de vie ? Comme si elle acceptait que la mort vienne à elle maintenant et tout de suite...
    Nathan sursauta à cette pensée et une soudaine sensation d'urgence fit trembler son corps. Non, elle n'avait pas le droit de lâcher prise, elle n'avait pas le droit de cesser de se battre quoi que puisse être les obstacles qu'elle devait franchir. Mais pourquoi bon sang ! Pourquoi Nathan se souciait soudainement d'elle ? Pourquoi ressentit-il le besoin vital de la prendre dans ses bras et de réchauffer son petit corps meurtri par le froid ? Parce que telle était sa nature. Grand frère protecteur et doux il ne supportait pas de voir la douleur de cette adolescente parce qu'elle était pareille à la douleur de ses sœurs et de sa mère. La ressemblance se trouvait trop frappante, trop unique pour que Nathan ne ressente pas le besoin de réagir maintenant !
    Bella ouvrit les yeux et Nathan détourna brutalement le regard afin de retrouver sa position initiale.
    Il entendit Bella s'éveiller et son cœur se serra lorsqu'une toux douloureuse se fit entendre. Elle allait attraper la mort bon sang ! Son corps vibra et un nouveau besoin de lui tenir chaud le saisit cependant, Nat' tint bon encore et garda son immobilité feinte lorsque la voix de Bella brisa le silence pesant qui planait sur leur tête depuis un bon moment déjà. Les mots de Bella s'agitèrent dans son esprit et, pour une fois, parvinrent à l'atteindre en plein cœur. Cessant un instant de respirer Nathan demeura à l'écoute de lui même, surprit de ressentir autant de chose, surprit que tant de vie sommeil encore en lui. Alors ainsi la mort n'avait pas réussit à envahir chaque partie de son être. Il était encore capable de ressentir autre chose que de l'indifférence pour une personne. Bella avait de la chance ou alors c'était Nathan qui en avait quoi qu'il en soit. Le voilà maintenant mit à l'abri de sa léthargie habituelle, à l'abri de cette barrière sécurisante qu'il c'était construit en un mot : vulnérable.
    Mais peu lui importait à présent, Nathan était prêt à se livrer à la vie et cette sensation était si savoureuse, si jouissante qu'il crut un instant ressentir un peu de bonheur. Son cœur se gonfla puis, son mouvement se fit plus rapide, plus fougueux et Nathan allait esquisser un sourire lorsque les mots de Bella le frappèrent réellement éteignant comme l'eau éteint le feu son excès de joie. Son regard redevint alors aussi froid que de la glace et toute émotion quelconque disparurent de son visage couleur de craie. Ce n'était pas le moment de se sentir heureux. Bella souffrait et cette souffrance perça le cœur de Nathan qui tourna la tête vers elle, vrillant son regard cobalt dans le sien, chocolat et si expressif à côté du sien. Ses lèvres s'entre-ouvrir alors cependant, aucun son n'en sortit comme si le corps de Nathan refusait obstinément qu'une quelconque phrase sorte de sa bouche. Il était encore trop tôt songea le jeune adulte si bien qu'il se contenta de fixer Bella, usant une nouvelle fois des abysses de son regard pour capturer le sien cherchant avec avidité cette petite étincelle qui parvenait à le rendre si vivant, quelque part si humain. Et, alors, un nouveau sentiment vint s'ajouter aux précédents : la jalousie. Nathan était jaloux de... Bella ? Ses sourcils se levèrent à cette pensée et ses mâchoires se tendirent dans un rictus de douleur pur tandis que Nathan faisant le compte : jalousie, colère, amour fraternel ou indifférence. Ses sentiments changeaient, se modifiaient dans une danse frénétique qui l'épuisait énormément.

    Nathan se détourna et, une minute après, jaillit une nouvelle vague de mot qui passa sur Nathan et l'engloutit sans aucun regret alors qu'une mélodie nouvelle se joignit au ballet de ces mots : son rire.
    Un rire d'auto-dérision qui, étrangement fit le plus grand bien à Nathan. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas prit autant de satisfaction à entendre quelqu'un rire. Voilà bien longtemps que ne lui avait plus paru si beau le spectacle d'une jeune femme laissant s'échapper cette mélodie divine.
    Le rire est une bonne barrière contre le désespoir disait-on. Et Nathan comprit combien les autres avaient eu raison. Cependant, il se sentait incapable de rire. Pas encore, pas maintenant.
    Le silence revint et, alors que la lune tentait un énième passage entre deux nuages il ouvrit la bouche, laissant jaillir les mots qui s'ajustèrent paisiblement à l'atmosphère de l'endroit. Ainsi, Nathan troublait le silence sans pour autant offenser la tranquillité de l'endroit.

    «Je m'appelle Nathan...»

    Sa voix était dur, rauque et Nathan fut un instant surprit de l'entendre cependant, il ne s'arrêta pas, continuant sur sa lancée bien que trouver les mots justes lui paraissait difficile, comme s'il ne fut qu'un nouveau, qu'un muet parvenant après des années de mutisme à aligner plusieurs phrases, éblouit et intrigué à la fois.

    «Je connais cet endroit depuis longtemps. C'est peut-être le premier lieu que j'ai voulu visiter en venant ici. J'aime cette tranquillité, la mélodie du vent se mêlant à la fureur de la mer et les multiples couleurs que peuvent prendre le ciel.»

    Nat' marqua un tant d'arrêt et se redressa doucement avant de passer sa main dans ses cheveux les ébouriffants un peu plus qu'ils ne les étaient déjà. Il se tourna ensuite vers Bella et laissa son regard courir sur ses bras dont les muscles se tendaient toujours avec autant de force. Un soupir franchit les lèvres du jeune homme qui retira rapidement sa veste pour la tendre à la jolie jeune femme.

    «Inutile d'attraper la mort ce soir. Prends-là s'il te plais, je ne crains pas le froid.»

    Le regard vrillé dans le sien, Nathan demeura deux secondes ainsi avant de poser la veste sur les genoux de Bella pour se détourner de nouveau, préférant observer le ciel dont la teinte ne cessait d'hésiter entre le noir et le bleu.

    «Regarde toutes ces teintes. Même les nuits son différentes, texture velouté ou légère. Le ciel à son caractère, un caractère changeant, splendide à représenter sur papier.»

    Ses lèvres se scellèrent de nouveau et le regard de Nathan s'éteignit, redevenant froid et sans vie tandis qu'il se laissait retomber en arrière soudain épuisé par des paroles aussi longues. Il ne savait plus se montrer aussi vivant et ses émotions demeuraient si nouvelles qu'il ne cessait d'hésiter entre colère, indifférence, passion ou encore, neutralité.
    Soupirant une énième froid Nathan tourna de nouveau la tête vers Bella, observant son visage, étudiant la rondeur de ses lèvres tandis qu'une idée de peinture jaillissait dans son esprit fatigué.
    Cependant, Nathan n'eut guère le temps ou encore la chance de saisir ses crayons car une première goutte vint s'abattre au coin de ses yeux avant de glisser lentement le long de ses joues.

    Se pourrait-ce que le ciel en vienne à pleurer pour lui ?
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MessageSujet: Re: Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.]   Esquisse d'un soir nouveau. [Bella.] Icon_minitimeSam 19 Sep - 19:54


Impuissance... C'était exactement ce que je ressentais a ce moment précis, j'étais impuissante contre tout les éléments qui se déchainaient autour de moi, impuissante aussi mentalement puisqu'en effet je me laissais sombré dans l'oublie, dans un sorte de trou noir pour tenter de disparaitre a jamais. Le problème était sans doute de la, pourquoi voulais-je disparaitre? Pourquoi ne pas me battre? Pourquoi s'avouer vaincu sans faire l'effort de montrer les dents et d'utiliser toute la force qui me reste pour remonter la pante? Pour ne pas sombrer, pourquoi... La était la question qui demeurait sans réponse depuis déjà pas mal de temps. Du moins je connaissais la réponse, moi. C'était moi la réponse, je me laissais seule sombré, on ne me coulais pas, je me coulais moi même. La raison était tout autre, je voulais me couler parce que je me haïssais, encore quelque chose d'étrange me direz vous. Pourquoi se détesté? Comment quelqu'un de sain pourrait-il ressentir de la haine contre lui même? Je ne sais... La seule chose dont j'étais absolument certaine est que je m'en voulais, pour tout ce que j'avais pu faire de mal a ma famille mais surtout a Charlie, je m'en voulais de toute ses années de souffrance et d'inquiétude que je lui avait affligé sans aucun remords, enfin sans aucun remords jusqu'à aujourd'hui. Ses remords étaient remonté comme un noyé qui tente de survivre dans la mer. C'est comme un mal caché qui finis par s'éveiller lorsque vous retrouver la paix pour vous enfoncé encore plus et vous mettre la tête sous l'eau pour ne plus se relever.

Voilà dans quel état j'étais depuis déjà un bon moment, voilà de quoi je souffrais, je souffrais a cause de moi. Je me faisait souffrir... J'étais mon pire démon, comment se battre contre soit même? Je me le demandais, comment en finir mise a part se tuer pour tuer le monstre qui sommeil en nous? J'y avais déjà songé plus d'une fois, c'est aussi pour cela que je venais ici. J'avais découvert cette endroit lorsque j'étais enfant, avec mon père Charlie au moment du bonheur et mon ami, mon cher ami Jacob. Je me souvenais encore de la première fois ou j'étais venu, j'avais peur de cette immensité qui s'offrait a moi, j'avais peur de se spectacle a la fois splendide et digne des enfers, surtout lorsque les vagues se déchainaient pour danser au rythme de chants funèbre. Depuis je n'en avais plus peur, pourquoi après tout? Je ne souvenais du jour ou j'étais venu rendre visite a mon ami Jacob et que j'avais vu des hommes aux corps si fièrement sculpté faire le saut de l'ange. Je m'étais précipité en dehors de la voiture pour leur hurler de cesser, mais je n'avais pas compris. L'un d'eux ricana et sauta. Mon cerveau eus un tilt, ils sautaient pour le plaisir malgré cette hauteur qui me raidis. J'avais peur pour eux mais eux se moquaient bien de moi. Je m'étais senti stupide et le feux était monter a mes joues. J'en avais parlé a Jacob et il m'avait tout expliquer, c'est ce jour ou pour le première fois j'avais songé de faire le saut de l'ange. Cette envie ne n'avait plus quitté depuis ce jour et a l'instant présent je n'avais qu'une envie celle de me lever et de sauter. Cet inconnu allait sans doute me prendre pour une folle et me retenir, bien qu'il ne bougeait point et n'avait l'air de s'intéresser un temps soit peu a moi. Je laissais donc mon regard se figé vers cet horizon lointain, malgré le faite que nous ne voyons plus rien. La nuit avait en effet tout absorber et nous étions dans l'obscurité des plus total lorsque la lune se cachait parmis tout ses nuages menaçant au dessus de nos têtes. Je fermais alors les yeux car je commençais ce paysage par cœur, l'immensité qui s'offrait devant nous...

Sans aucune illusion je pensais ne jamais entendre le son de sa voix, je commençais a penser que je me trouvais seul ici et qu'il n'était que le fruit de mon imagination démesurée. J'avais tellement de fois voulu ne plus être seule, me sentir proche de quelqu'un sentir simplement une présence sans besoin de mot ou de toucher, sans besoin de voir un visage mais simplement sentir quelqu'un près de soi. C'était comme si j'étais empli d'une sensation de chaleur intense, je n'étais plus seule. Je finis par me croire folle, était-il réellement la ou non? Y avait-il quelqu'un, devenais-je trop dépressive? Pourquoi avais-je besoin de quelqu'un? Devais-je hurler crier à l'aide? Si il était réellement la pourquoi me ne répondait-il pas? Étais-je finalement si transparente et si peu intéressante? Vide de tout, sans existence? Je sentais mon pouls s'accélérer brusquement, j'avais besoin qu'on sache que j'existais, pourquoi avais-je soudainement le besoin de me sentir en vie? Je finis par laisser des larmes couler, ses larmes emportaient ma souffrance et ma rage, elles emportaient ses cris, cette furie qui ne pouvait sortir de ma bouche. Je soupirais, finalement était-il un ange qui venait me chercher? Ses traits étaient sans vie, ses yeux d'un bleu magnifique, cobalt, et il paraissait inhumain sans aucune expression et a la fois d'une beauté incroyable. Un ange? Sans doute, cela voulait-il dire que j'étais morte? Je ne le pensais pas. L'ange de la mort donc? Il n'en avait pas l'apparence, il ne ressemblais pas a l'idée qu'on s'en donnait tous. Mais était-il réel? Trop de questions, était-il vraiment la? Je ne savais déjà pas y répondre, toutefois il me paraissait vraiment la. Peut être révais-je après tout, je pouvais bien être dans mon lit et rêver, si cela était le cas pourquoi ne pas sauter? J'avais une envie irrésistible de me lever et de me laisser tomber dans cette chute infini, mais cela me réveillerais sans doute, et je n'en avait guère envie. Je me sentais bien dans cette bulle avec l'ange de la mort sans doute.

La surprise me gagna, je ne m'y attendais absolument pas, les rêves ne sont malheureusement pas la réalité. Plus de doute, je ne vivais pas un songe, il m'avait parler et sa voix faisait écho dans mon être. Il se nommait Nathan, un plutôt jolie nom a mon gout. Je posais enfin un nom sur ce visage qui me semblait à présent plus aussi inconnu. Je l'avais tellement scruter que j'avais l'impression de le connaître depuis longtemps, et nous partagions une souffrance commune par sa force et la dévastation qu'elle produisait en nous. Jamais je n'aurais cru me sentir aussi bien et délivrée lorsqu'il me répondit enfin. J'avais même arborer un sourire franc et sans fausseté. J'écoutais ce qu'il me disait, je buvais ses paroles, je m'y accrochais. Nathan, cet homme que j'avais pris pour le fruit de mon imagination, cet homme qui n'avait fait douté de sa présence, celui que j'avais associé a un ange, celui ci même qui me faisait sourire. Je ne savais trop bien qui il était mais il me faisait me sentir vivante, la souffrance était caché par le bonheur que ça voix m'affligeai. Je le regardais, son visage s'était animé un moment d'un sourire mais il disparu très vite, trop vite et ce bonheur qui avait grandi laissait place a présent a un vide immense nourris de tristesse et de souffrance.

Il connaissait lui aussi cet endroit... Pouvait-il n'y avoir que les personnes qui souffrent qui viennent ici? Question idiote et sans fondement. Évidement je savais pertinemment la réponse a ma question. J'aurais plutôt du dire, n'y a t-il que les personnes qui souffrent qui viennent ici a cette heure si tardive de la nuit? Elle était déjà mieux, mais je me moquait de la réponse. Rien ne comptait, plus rien. Nathan connaissait l'endroit comme moi voilà tout, comme sans doute d'autre personne, cela n'avait aucune répercutions. J'étais ailleurs lorsqu'il je fus surprise et a la fois agacé par son comportement. Il me proposa sa veste, je ne devais pas "attraper la mort" d'après lui. Il déposa sa veste sur les genoux. Que devais-je faire? La mettre ou non? Mon orgueil désirait plus que tout que je la lui balance au visage mais mon être mourrait de froid. Je finis par la mettre sur mes épaules en lui adressant un léger sourire de remercient. Mon regard se porta sur le ciel, il avait bel et bien raison, ces teintes qui changeaient sans cesse passant du noir au bleu marine. Ses teintes allaient a merveille avec l'humeur que j'avais, tout était sombre mais ce spectacle était sublime, toute ses teintes, tout ses mouvements, toute cette beauté. Pour plus d'une personne ce paysage ferait peur, plus dévastateur avec le son des vagues déchainer et l'endroit sombre et macabre, mais pour moi il n'y avait rien de plus merveilleux au monde que ce paysage.

Le ciel a un caractère changeant tu as raison, comme le tiens et le mien sans doute... Ce pourrait-il que le ciel soit a notre vision des choses? Je veux dire pourrait-il faire ressortir ce que l'on ressent nous même? J'ai cette impression ce soir...

Me parlant a moi même et a la fois a Nathan je me posais des questions... Cela ressemblait de trop a tout ce que je pouvais bien ressentir, a toute cette peine qui vivait en moi. Pouvions nous survivre grâce a une peine qui vivait et s'étendait dans tout nos membres? Était-ce ce poison atroce qui me tenait en vie? La souffrance ne nous achevait pas malheureusement, sinon j'aurais déjà perdu la vie depuis longtemps... ce qui n'était absolument égal. Je repensais soudainement a cette nuit, celle qui avait fait que tout avait basculer. J'étais des plus rebelles, je me moquais de ma famille ils m'affligeaient trop de souffrance et je désirais les faire payer, et c'est ce jour ou j'étais rentrer chez moi et que mon père m'avait fait une scène a l'hôpital. Pourquoi? J'avais été des plus stupide je dois l'admettre, j'avais tenter de mettre fin a mes jours, disons plutôt j'avais voulu jouer avec ma vie et voir ce qu'il se passerait. Ce n'était pas un acte suicidaire, il était plutôt irréfléchi qu'autre chose, j'avais été complètement stupide. C'était ce jour ou j'avais décider de prendre la moto que m'avais confectionnée Jacob. J'aimais la vitesse et évidement je m'étais amuser a aller très vite sans réfléchir. J'avais eus un accident, la moto était parti dans le ravin et fort heureusement j'avais été éjecter avant. Charlie m'avait disputer avec rage, je ne l'avais jamais vu aussi en colère et il ne m'avait je dois le dire jamais autant parler de toute ma vie. Mais la n'était pas le pire, c'était dans la soirée après être rentrer sans bruit de l'hôpital. J'avais eus l'idée d'aller chercher a boire dans la cuisine, mais en descendant j'avais entendu du bruit. Je me mis a marcher sur la pointe des pieds, ce fameux bruit venait du salon. Je m'approchais doucement pour voir ce qui me brisa le cœur, Charlie en larmes sur le divan. Il pleurait toute les larmes de son corps par ma faute, il souffrait de mon imbécilité, il me méritait absolument pas tout ce que je lui faisait subir. C'est a partir de cet instant, celui ou je vis mon père meurtrie que je compris que je m'en voulais.

Voir le visage de mon père avec tant de souffrance, le bonheur avait déjà disparu sur ses traits sans expression, mais a présent je pouvais y lire tout le mal que je lui avait fait. C'est a partir de ce jour ou j'avais tout brisé en moi. Je me vivais plus, j'étais errante comme un fantôme parce que je ne méritais pas de vivre avec ce que je lui avait fait. Comment avais-je pu être un tel monstre? Je comprenais pourquoi cet homme ne désirait pas me parler au début, je ne le méritais pas, je ne méritais personne a par la solitude. Je revins a moi lorsque je sentis une goutte tombé sur mon visage. Levant les yeux aux ciels je vis qu'il commençait a pleuvoir. Il devait en être ainsi sans doute... Le ciel pleurait sans doute pour toute les personnes malheureuse dans le monde, c'est du moins ce que j'envisageais a présent. Toute les larmes que les gens ne laissent pas couler, toute ses larmes qui nous trahissent parfois, c'était cela qui tombait du ciel. Je ne bougeais pas, sentir la pluie tombé ne me faisait rien, je me moquait bien de rester toute la nuit ici sous la pluie qui faisait à présent rage. Je postais toujours le regard devant moi... Devais-je lui rendre sa veste? Il allait attraper du mal ainsi. Tout ce que je savais c'est que je ne bougerais point d'ici, je ne me sentais nul part chez moi sauf a cet instant présent et c'est tout ce qui comptait.


Tu devrais reprendre ta veste Nathan.

Lui dis-je dans un murmure. Je la pris dans une de mes mains et je lui tendais et regardant toujours devant moi cette immensité qui s'offrait a nous...
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